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1 mars 2008

55-05 essai de mise au point (Tassot)

55-04 A propos de « CREATION et EVOLUTION » par un philosophe sur « Présent « du 4 février 06

                                                                                                             (Rémi Fontaine)    55-04

Réponses à des questions :

*Chacun son domaine : le fait de l’Evolution ne peut être  correctement établi que par des spécialistes.

Sur le « comment » et le « pourquoi » à chacun de chercher au plus près de la réalité.

*Sur le « Pèché Originel » j’ai la solution de l’abbé Grelot, professeur d’exégèse à Lyon : le récit est une explication de la nature de l’homme. Les directives exégétiques sur l’acceptation des « genres littéraires dans la Bible lui permettent cette interprétation satisfaisante..

Quant à la Rédemption :on a été assez seriné par le fait que le baptême effaçait un péché qu’on n’avait pas commis tout en nous en laissant les conséquences: partie négative de l’effet du baptême qui n’apporte rien alors que la partie positive est  hautement exaltante :il nous fait enfant de Dieu et de l’Eglise est bien suffisante pour justifier la Rédemption.

*Si l’Evolution a dès le début été opposée à la Bible, c’est bien le Père Teilhard qui a su montrer le contraire, en particulier par.la finalité qu’il a su mettre en valeur dans le développement des mammifères, il a en somme montré que » le monde avait été créé pour l’homme et l’homme pour Dieu ».

Dans l’affaire du Sinanthrope, ce n’est pas le Sinanthrope qui est en question  mais la quantité de squelettes du site qui a fait problème au point que le site serait dû à un homme chasseur de Sinanthropes.

*Des imposteurs il y en a toujours eu (mâchoire de Pitdown). Il faut faire avec.

*La couleur de la peau : ce n’est même pas de la micro évolution ;mais une adaptation au point qu’on ne parle même plus de « races »

*Actuellement on sait donner artificiellement un « plus » à un être vivant en modifiant son ADN et on sait créer des espèces nouvelles.

*Darwin a appelé l’homme de Java :Pithecanthrope ; mais il n’est ni homme ni singe :seulement sur la lignée humaine. Si les restes fossilisés sont de plusieurs individus ce n’est pas un problème : l’étude de la seule boite cranienne donne la majorité des informations.

*Le Modernisme :le professeur de dogme, à qui je fais référence, était étudiant à la catho de Toulouse à l’époque et c’est un de ses professeurs qui a découvert que Loisy écrivait sous divers pseudonymes.Il avait tellement conscience du problème qu’il nous disait que «  l’Eglise avait faillir devenir Moderniste ». J’en profite pour lui rendre hommage. Il était petit, mal habillé, bégayait quelque peu, décrié par des élèves.

J’appréciais la puissance de sa pensée , la clarté et la densité de ses affirmations.Par exemple pour donner une idée de la toute puissance de Dieu il disait: »Il faut autant de puissance à Dieu pour conserver le monde qu’il lui en a fallu pour le créer au point que si, par impossible, on imaginait qu’il n’existe pas le monde tomberait dans le néant »Comment dire mieux et plus clair.

Il exusait nos fautes : »Il est normal que ce qui est faillible :faille »

A qui se posait des questions, par exemple, sur la validité d’une messe qu’il aurait dite dans la plus grande distraction il disait »Mais enfin, si on vous touchait et qu’on vous dise :qu’est ce vous faites, que répondriez vous ? » » Je dis la messe » bien sùr. Comment être plus concret sur la valeur d’une intention  ?A  une époque où on avait dogmatisé à outrance il osait dire : » Les dogmes importants on peut les compter sur les cinq doigts de la main » .Il n’hésitait à modifier des paragraphes du manuel de théologie même jusqu’à nous faire supprimer, quand il le jugeait bon la qualification des dogmes : par exemple sur la création de l’homme .Un dogme était marqué:»De fide (de foi) » vous pouvez supprimer cette qualification. »Quand je disais cela à mes camarades de Fac,anciens élèves des grands séminaires de la région ,les plus prudents ne disaient rien, mais je n’ai trouvé aucune approbation.

Ayant découvert la formule d’Einstein sur l’équivalence entre la matière et l’énergie :e=mc², je lui demande « Que devient le principe de philosophie sur « la matière et la forme ? »Il me répondit sans hésiter :« Admettez tout de même s’il y a équivalence la matière et l’énergie ne se présentent pas de la même façon ; mais sous deux formes différentes » j’étais satisfait de la réponse.

Je précise : e=énergie ; m=masse, c² est la carré de la vitesse de la lumière.Cette équation a été mise en application dans la Bombe atomique : en provoquant la scission du noyau  de l’atome d’Uranium on fait naître des éléments (lithium..) dont les nucléons(constitutifs des atomes) ont une masse inférieure à  celle des nucléons de l’atome d’uranium d’où une perte de masse qui est transformée en énergie.

Dans la fusion des atomes d’hydrogène, la perte de masse étant plus importante la bombe est plus puissante.

Quand, dans les années  50 on m’a demandé d’enseigner les sciences pour la préparation du bac de philosophie au Grand Séminaire, je dis à ce même professeur » Je dois enseigner l’ Evolution des Espèces » »Faites du corps ce que vous vous voudrez pourvu que vous ne touchiez pas à l’âme »

Quand je l’ai raconté à l’Evêque ,un fin lettré qui venait de Nantes, j’ai bien compris qu’il était incapable de me faire une semblable réponse.C’est vous dire les connaissances et la largeur d’esprit de ce professeur à qui je suis heureux de rendre hommage.J’aimais ses qualités de professeur, la profondeur, la finesse de sa pensée, l’expression simple, profonde, intense, claire et  non sans humour.je me moquais du « vase » pas à la façon de mes camarades. J’ai jugé plus tard leur position peu charitable et  surtout dommageable  pour eux . Ils se privaient de connaissances utiles sinon essentielles et d’une formation à la hièrarchie des valeurs et à la rigueur d’un raisonnement.

*La fixité des espèces et l’apparition d’espèces nouvelles ne s’opposent pas. On peut faire intervenir Dieu à tout instant, ce qui n’empêche pas de chercher les lois et  le phénomène des mutations qui affecte l’ADN, peut être un élément d’explication, le champ est ouvert…

Ce que je ne puis admettre :

  *Que l’on n’arrive pas à séparer le fait de l’Evolution des explications qu’on cherche. Un fait ne se prouve pas :il s’établit ; ensuite on cherche des explications : les « comment et les pourquoi »

*Comment échafauder des explications sur un problème qu’on ne connaît pas ou mal ou à partir d’idées préconçues ,

*Que l’on cite le livre de la Genèse comme un livre historique (col.4)

Quelques remarques :

* On annonce la couleur du conférencier :journaliste (attention :les journalistes moins il en savent plus ils en disent…pardon) et philosophe :ça rassure un peu. ;

    Quand ce philosophe affirme que « l’ acte précède la puissance » (col.3) je pense qu’il fait un lapsus ?.

La Cause première fait passer de la puissance à l’acte (l’acte créateur)

*Il a une idée défavorable sur le problème de l’Evolution, donc il cherche et cite tout ce qui pourrait favoriser sa position. Il n’apparaît pas  qu’il connaise bien le sujet et fait beaucoup de citations favorables à ses idées. On peut imaginer une autre journaliste (et philosophe) favorable à l’Evolution et qui ferait d’autres citations et donnerait des arguments qui risquent de n’avoir pas plus de valeur que ceux du précédent.

  Le premier cite abondamment l’ Archevêque de Vienne. Ce n’est pas parce qu’on est Archevêque ou Pape, si on n’a pas  étudiè un problème dans son essence que l’on pourra traiter le problème correctement. Où donc l’Archevêque a-t-il appris que les évolutionnistes « considèrent l‘esprit comme émergent des forces de la matière vivante, comme un simple épiphénomène de la matière vivante » ? Qu’il cite les sources. Pendant un an j’ai suivi des cours sur « l’Evolution des espèces » ; jamais il n’a été fait allusion, jamais il n’a été question de l’esprit, même pas d’un « principe vital »

Ce n’est pas du domaine d’une science qui travaille sur des fossiles.

Qu’est ce que la vie ? Qui nous le dira ? « Je n’ai jamais trouvé une âme au bout de mon scalpel » disait un biologiste, vous devinez sa conclusion. La science peut seulement vous dire qu’on constate qu’un organisme est vivant par deux manifestations : le développement et la reproduction.Elle ne peut rien de plus. Le principe vital lui échappe, à plus forte raison l’esprit et l’âme… !

Les biologistes sont capables de reproduire artificiellement tous les éléments qui constituent la matière vivante (divers acides aminés.. )peut être peuvent –ils fabriquer une cellule ; mais ils sont dans l’incapacité de lui donner la vie.

Nota :St Thomas, ce grand philosophe inégalé, avait imaginé (  il n’a pas été suivi sur ce point)

Que le fœtus et l’embryon humain avait trois stades de développement : un stade végétatif correspondant à la multiplication des cellules (stade morulla et blastula), un stade sensitif dans le développement du système nerveux et des différents organes, et un stade d’hominisation peu avant la naissance : il avait donc successivement un principe vital, une » àme des bêtes » et au troisième stade : l’âme humaine

A une époque de contraception effrénée , c’est une théorie qui devrait avoir du succès.

Je pense qu’elle est définitivement abandonnée….

    Si vous ètiez déçus par une réponse très incomplète sur le problème de l’Evolution des espèces, veuillez vous rapporter aux écrits antérieurs qui traitent de ce problème : Le père Teillhard de Chardin ,l’Evolution des espéces et notes complémentaires à l’intention de l’aumônerie de Kansas ,Essai de mise au point à l’occasion d’un article de la revue « Présent » et heureux de répondre à vos questions dans la mesure de mes compétences.                             Le 30 janvier 07                       R.B.

   

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